« Ceci est la fin de Hong Kong » : Pékin veut imposer sur l’île une nouvelle loi sur la sécurité nationale
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Ce nouveau texte, dont on ignore le contenu, fait craindre le pire au mouvement pro-démocratique de l’île.
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Hong Kong est une partie inséparable de la Chine
[/rs_blockquote][vc_column_text wrap_with_class= »no »]Ce texte intervient près d’un an après le début de manifestations monstres à Hong Kong. D’abord dirigées contre la mainmise jugée grandissante de Pékin sur le territoire, elles s’étaient muées en demande d’autonomie supplémentaire. Le mouvement a donné lieu à des affrontements violents entre policiers et radicaux, ainsi qu’à de nombreux actes de vandalisme. Il a également stimulé un courant militant pour l’auto-détermination voire l’indépendance de la région. Une ligne rouge pour Pékin, depuis longtemps frustré de l’incapacité du gouvernement hongkongais à faire adopter une loi anti-subversion au niveau local. « Hong Kong est une partie inséparable de la République populaire de Chine », a encore martelé jeudi Zhang Yesui.
Interrogé sur le contenu du texte de loi, qui n’a pas été révélé, il a indiqué que davantage de détails seraient annoncés vendredi à l’ouverture de la session du parlement. Hong Kong jouit d’une très large autonomie par rapport au reste du pays dirigé par le PCC, en vertu du concept « Un pays, deux systèmes ». Ses habitants bénéficient ainsi de la liberté d’expression, de la liberté de la presse et d’une justice indépendante. Des droits inconnus en Chine continentale. « Ce nouveau projet de loi « me donne le sentiment que c’est le concept ‘Un pays, un système’ qui est désormais officiellement mis en place à Hong Kong », a ironisé la député pro-démocratie hongkongaise Tanya Chan.
Ce n’est pas la première fois que les autorités centrales tentent d’imposer une telle législation à Hong Kong. L’article 23 de la « Loi fondamentale », qui sert depuis deux décennies de Constitution au territoire semi-autonome, prévoit que la région se dote d’une loi interdisant « la trahison, la sécession, la sédition (et) la subversion ». Mais la clause n’a jamais été appliquée. Car une grande partie de la population hongkongaise y voit une menace pour ses libertés. La dernière tentative de mise en oeuvre de l’article 23, en 2003, avait échoué face à des manifestations monstres dans les rues hongkongaises.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]